Actualités de la révolution

Éléments d’analyse sur les jeunes et perspectives actuelles

par Raphaël Greggan

dimanche 25 mai 2008 par Raphaël Greggan

Mai 68 est souvent présenté comme une révolte étudiante et lycéenne contre les carcans du régime Gaulliste. Les jeunes scolarisés auraient transmis aux jeunes travailleurs la volonté de se révolter et ces derniers auraient été à l’initiative de la grève générale de mai-juin… Il faut d’abord revenir sur qui était ces 16 millions de jeunes en 68 (sur 49,7 millions d’habitants).

Il y a à la fin des années soixante une augmentation de la proportion de jeunes (ce sont les conséquences différées du baby-boom d’après la deuxième guerre mondiale). En effet, en 1946 les 8-19 ans représentent 29,5 % de la population alors qu’en 1963, ils sont 33,4 %(1). Les 14-19 ans sont 470 000 en 1955, puis 580 000 en 1959 et 850 000 en 1966. Leur nombre à presque doublé en 11 ans  ! Cette augmentation entraîne une « â€…surcharge  » du système éducatif  : les classes sont bondées, les écoles, lycées et facultés ne sont pas adaptées pour recevoir autant de jeunes. Il faut construire de nouveaux bâtiments. À Paris, l’ancienne Halle-aux-vins de Jussieu est reconstruite en campus universitaire, inauguré en 1959 (et jamais vraiment fini).

L’université de Nanterre ouvre ses portes en 1964. C’est dans un campus en construction, au milieu des bidonvilles, que les étudiants vont suivre leurs cours…

Mais s’il y a surcharge du système, c’est avant tout parce qu’il y a un besoin de « â€…main d’œuvre spécialisée sur le plan technique dans l’industrie et dans l’appareil d’état »(2), entre 1956 et 1961, 51 000 ingénieurs ou scientifiques sont nécessaires mais on ne prévoyait que 24 000 diplômés de l’enseignement. En 1959, l’enseignement obligatoire est prolongé de 14 ans à 16 ans. Si bien qu’en 1946, il y a 118 170 étudiants dans les facultés françaises et, en 1962, ils sont 214 672(3).

Les lycées et les universités sont alors ouverts à une nouvelle population. Outre les enfants des couches supérieures de la petite bourgeoisie et de la bourgeoisie, qui avaient déjà accès aux études longues et qui continuent d’être majoritaires (en 1962, 19 % des étudiants sont des enfants de patrons, 19 % sont des enfants de cadres moyens, et 30 % sont des enfants de cadres supérieurs(4)) ; se côtoient sur les mêmes bancs d’écoles et de facultés des jeunes issues des couches supérieures de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie (en 1962, 15 % des étudiants sont fils et filles d’ouvriers, d’employés et de salariés agricoles). Ces jeunes, malgré leurs différentes origines sociales, vont partager les mêmes idéaux  : le diplôme universitaire apparaît comme un « â€…ascenseur social  ».

 Les premières victimes de la crise économique

Ernest Mandel date de 1967 le ralentissement de la croissance et la baisse du taux de profit. Les jeunes sont les premiers à subir les conséquences de cette situation économique. Dans cette période, le chômage augmente  : on passe de 100 000 chômeurs en 1961 à 250 000 chômeurs en 1968. Et les moins de 25 ans sont les premiers touchés, ils passent de 55 000 à 150 000 en sept ans.

De plus, le patronat et le gouvernement veulent arriver à « â€…gérer les flux  » pour adapter le nombre de diplômés des lycées et des universités aux besoins des entreprises. C’est le sens des réformes Fouchet à partir 1963  : orienter et sélectionner, dès le collège, les élèves dans les différentes filières, (longue, professionnelle ou techniques). Il s’agit également de mettre en place la sélection à l’entrée de l’université, la création du premier cycle et des IUT, puis du second cycle (mise en place à partir 1966).

 Des étincelles pour la révolution…

Avec la massification de l’enseignement se créé une « â€…nouvelle  » période de la vie (entre l’enfance et le salariat) pour les jeunes issues des couches supérieures de la classe ouvrière (jeunes issues des familles d’OS, d’employés ou du salariat agricole) où ils sont en partie débarrassés des contraintes matérielles et où ils peuvent prendre le temps de réfléchir, d’agir.

Ce sont les questions de société qui vont agiter les jeunes « â€…entre deux âges  »â€… : les questions internationales sont très présentes  : « â€…l’offensive du Tête au Vietnam, le printemps de Pragque, les mouvements au Mexique et au Pakistan. Précédemment, il y avait eu le tournant de la Commune de Shanghai, la mort du Che. Tout cela donnait quand même l’idée que la violence pouvait être émancipatrice  »(5). De même sur les questions de libertés physiques (« â€…libérez nos camarades  » est un slogan emblème de 68) ou sexuelles (pour la mixité dans les dortoirs des cités universitaires(6)…). Les jeunes scolarisés subissent de plein fouet la contradiction de la classe dirigeante  : se donner une jeunesse plus formée, plus autonome d’une part, et d’autre part rendre cette jeunesse docile, obéissante vis-à-vis de l’ordre établi.

C’est sans doute une des raisons « subjective » de la révolte étudiante de Mai 68  : « â€…La structure autoritaire de l’Université et le contenu inadéquat de l’enseignement reçu, du moins dans le domaine des sciences sociales, sont les causes du mécontentement bien plus que ne le sont des conditions matérielles.  »(7)

Mais si le nombre d’étudiants passe de 200 000 en 1950 à 300 000 en 1968, l’augmentation du nombre de collégiens et lycéens est particulièrement frappante  : ils sont 1,1 millions en 1950, puis 2,62 millions en 1960 et 4,65 millions en 1970. Cependant, si le nombre d’élèves double tous les dix ans entre 1950 et 1970, il n’y a pas un doublement du nombre de bacheliers dans cette période. Ils passent de 61 500 en 1960, près de 100 000 en 1970. Le taux de réussite au bac est de l’ordre de 60 % (à l’exception de 1968 où il atteint 80 %).

Robi Morder(8) fait remarquer que Mai 68 a vu pour la première fois l’émergence d’un mouvement lycéen autonome des étudiants. Le mouvement contre la guerre du Vietnam voit l’émergence de divers comités lycéens. Ainsi, les comités Vietnam lycéen (CVL) et surtout les comités d’action lycéen (CAL), à partir de 1966-1967. Les CAL seront une structure d’auto-organisation dans chaque lycée, propre aux lycéens. Ces CAL permettront de se réunir pour discuter et pour définir des actions communes (manifestation, meeting…) « â€…A la veille de 68, il y a une cinquantaine de CAL dont une trentaine en province  »(9). Pendant Mai 68, les 400 lycées occupés adopteront le nom de CAL. Les lycéens vont se donner en 68 de porte-paroles lycéens reconnus, tel Romain Goupil, un lycéen, membre de la JCR, exclu du lycée Condorcet en 1968 pour activités politique, filmé par Marguerite Duras(10).

Troisième « â€…lieu  » de la jeunesse  : les jeunes travailleurs. En 1968, l’INSEE recense près de 2 millions de travailleurs qui ont entre 15 et 24 ans, dont un tiers d’OS. Cependant 92 % des jeunes qui travaillent sont « â€…en dehors du salariat moderne  » (c’est-à-dire en dehors des grandes entreprises). La thèse généralement admise sur Mai 68 est que les jeunes travailleurs ont été influencés par la révolte lycéenne et étudiante, qu’ils voulaient eux aussi y participer et donc qu’ils auraient été à l’initiative de la grève générale de Mai-Juin. Ce n’est pas l’avis de Daniel Kergoat. Les jeunes ont un rôle décisif dans l’occupation des usines, par exemple à Renaul-Cléon, ce sont eux qui ont transformé le débrayage du 15 mai en occupation. Mais « â€…ce ne sont pas les couches de la jeunesse travailleuse les plus proche des étudiants […] qui furent à l’origine du mouvement […]. Il n’y eu pas plus un ’monopole’ des jeunes OS dans le déclanchement des premières grèves »(11). De plus, la « jonction », c’est-à-dire les liens entre les étudiants et les salariés des usines, n’a absolument pas fonctionné. Il y avait une certaine défiance des travailleurs à l’égard de la jeunesse scolarisée, liée au fait que les étudiants issus des milieux populaires de 68 ne vivent pas la même jeunesse que leurs parents. Ils ne sont pas obligés de travailler à 14 ans, ils poursuivent des études, ils adoptent des codes de vie de la petite et moyenne bourgeoisie. Bref, ils ont l’air d’être passés de l’autre côté de la barrière… Cet avis négatif est renforcée par le discours de la CGT et du PCF pour lesquels les étudiants sont « de faux révolutionnaires doivent être énergiquement démasqués car, objectivement, ils servent les intérêts du pouvoir gaulliste et des grands monopoles capitalistes  »(12). C’est surtout un moyen pour le PCF de garder le contrôle sur les ouvriers Sans doute les liens « â€…objectifs  » entre les jeunes, notamment le fait que les couches supérieures de la classe ouvrière se retrouvent scolarisés aux côtés de la petite et moyenne bourgeoisie n’étaient pas assez fort pour surmonter ces théories « â€…séparatistes  » entre jeunes et salariés.

Finalement, si les jeunes se mobilisent en même temps en Mai 68, ce n’est pas forcément sous l’impulsion d’une unité de la jeunesse contre le système, mais plus du fait que de nombreux facteurs s’opèrent en même temps. Outre la rigidité du régime, les espoirs nourris par les luttes internationales, il y a chez les jeunes scolarisés une peur de l’avenir lié au chômage grandissant et à la crise sociale qui s’annonce. Chez les jeunes salariés entre en compte une prise de conscience de la réalité de l’usine, telle cette jeune ouvrière refusant de retourner dans les usines Wonder en juin 1968 « â€…j’y remettrai pas les pieds pas dans cette taule, on est dégueulasse jusqu’à là, on est toutes noires.  »(13) Et c’est la conjonction de ces différents éléments qui rendent Mai 68 explosif.

 Où en est-on aujourd’hui ?

La crise est nettement plus accentuée qu’en 68  : le chômage de masse atteint 2,4 millions de chômeurs en France(14). Et les études apparaissent encore plus qu’avant comme un moyen pour s’en sortir  : en 2005, le taux de chômage chez les jeunes sans diplôme (ou avec le brevet) est de 15 % et de 7 % pour les diplômés de niveau Bac +5. La spécialisation et la professionnalisation des études se sont accentuées (avec la création, par exemple, des licences professionnelles en 1999). Si bien qu’aujourd’hui, le lycée pro et l’université ne sont plus en retard sur l’entreprise, mais ils la devancent bien souvent (par l’utilisation de machines et d’outils plus récents que dans les PME/PMI)(15). Une partie des apprentissages, des savoirs-faire qui étaient transmis en entreprise une fois embauché, est maintenant effectuée, dans le cadre du diplôme (par le biais de stages), avant l’embauche. Enfin, la reproduction sociale n’a pas tellement évolué par rapport à 1968  : 45 % des fils et filles de cadres suivent des études supérieures et seulement 9 % des enfants d’ouvriers ou employés.

Ces dernières années, on a assisté à de nouvelles évolutions dans l’enseignement, avec par exemple, la disparition des DEUG, créés en 1973 pour répondre aux besoins du patronat, remplacés par le système LMD, ou bien la création des Bac pro en trois ans, contre le cycle comprenant deux ans de BEP puis deux ans de Bac pro, pour répondre à de nouveaux besoins du patronat. Contrairement à 68, l’université n’est plus un lieu de vie, mais un lieu de passage avant de se rendre à son travail salarié. Il devient même difficile de se mobiliser, avec la réduction du nombre de semaines de cours, et l’obligation d’assister à certains TD.

Il semble que le gouvernement veuille « â€…requalifier  » les filières techniques et professionnelles, en excluant du système éducatif les jeunes les plus faibles, qui étaient auparavant dans les filières professionnelles et techniques, une fois qu’ils ont acquis le socle commun de connaissance (lire, écrire, compter et se servir d’un ordinateur) et en mettant à leur place des jeunes qui accédaient au système éducatif général auparavant. Cela passera nécessairement par une forte sélection à tous les niveaux (de la troisième au Master) que l’on voit se mettre en place progressivement (c’est « â€…l’orientation active  »). Cette mutation ne se fera pas sans accrocs et sans mobilisations importantes de la jeunesse.

 Liens entre jeunes et salariés

Les liens objectifs entre les jeunes et la classe ouvrière se sont renforcés en quarante ans. D’abord avec la massification de l’enseignement primaire et secondaire, atteignant 2,2 millions de lycéens et 2,2 millions d’étudiants aujourd’hui, renforcé par l’allongement des études techniques et professionnelles avec la création des Bac pros en 1985 et l’objectif de 80 % d’une classe d’âge au Bac. On compte plus de 401 500 apprentis en 2008  ; deux fois plus que le nombre d’étudiants en 1968  ! D’ailleurs, du côté étudiant, l’UNEF annonce qu’un étudiant sur deux est salarié. Autant dire que les liens entre les salariés et la jeunesse scolarisée n’a jamais été aussi forte. Et ce lien immédiat entre jeunes scolarisés et futurs salariés a certainement joué un rôle important dans les mouvements contre le CIP en 94 (le « â€…Smic-jeunes  ») ou contre le CPE en 2006.

Cependant, le recul de la conscience de classe au sein des salariés a une influence négative sur les jeunes. De nombreux lycéens et étudiants issus des couches populaires s’identifient à la petite bourgeoisie et rejettent leurs origines et les liens qu’ils pouvaient avoir avec les ouvriers(16), préférant une logique individualiste. Les étudiants salariés ne se considèrent pas forcément comme des « â€…travailleurs établis  », mais comme ayant un emploi « â€…de transition  » (en tant que pion, ou bien au McDonald’s). Ils ne se représentent pas comme membre de la classe ouvrière à part entière…

 Contradictions de l’encadrement de la jeunesse

L’influence des partis politiques et des syndicats est nettement moins forte aujourd’hui qu’en 68 (par exemple, le PCF comptait onze cellules et la JCR cinq cellules sur l’université de Jussieu en 1968, alors qu’aujourd’hui il ne reste qu’un seul cercle des JCR et rien pour le PCF). L’UNEF ne revendique « â€…que  » 30 000 adhérents pour 2,2 millions d’étudiants mais reste encore aujourd’hui un élément central dans le paysage étudiant, par sa taille, son histoire, sa notoriété médiatique. Mais le recul de la conscience chez les étudiants par rapport à 68 a des effets contradictoires  : d’une part il est nettement plus difficile de mobiliser la jeunesse étudiante, il existe de moins en moins de relais organisés.

Mais, d’autre part, la faiblesse de cet encadrement rend possible lors d’une mobilisation massive de dépasser les directions syndicales, notamment celle de l’UNEF, dans les cadres d’auto-organisation du mouvement, comme ce fût le cas pendant la mobilisation contre le CPE (ou même la mobilisation contre la LRU en décembre 2007).

Au niveau des lycéens, les CAL n’ont pas survécu aux années soixante-dix, même si les lycéens ont été capables de se donner régulièrement des cadres d’auto-organisation pour les luttes (en 1973 contre la loi Debré ; en 1986 contre la loi Devaquet, et récemment en 2005 contre la loi Fillon et en 2008 contre les suppressions de postes d’enseignants et le Bac pro en trois ans), montrant leur capacité à se mobiliser indépendamment des autres jeunesses (étudiants ou jeunes travailleurs). L’encadrement des lycéens reste très faible, les deux syndicats lycéens (FIDL et UNL) revendiquant 6 000 adhérents chacun, pour 2,2 millions de lycéens. Cependant ces « â€…syndicats  » ne sont pas des cadres de front unique, regroupant plusieurs orientations politiques, mais des anti-chambre de tel ou tel courant dans le PS. Il faut leur reconnaître de réelles capacités à mobiliser les lycéens, mais il est tout à fait possible de développer une orientation communiste et révolutionnaire dans les lycées et d’arriver à structurer de nombreux lycéens.

Enfin, auprès des jeunes travailleurs en formation, tout reste à construire. Aucune organisation n’arrive à avoir un travail militant régulier dans les CFA (centre de formation des apprentis, en alternance).

Depuis 2002, il ne s’est pas passé une année sans une mobilisation importante des jeunes (contre Le Pen, mouvement anti-guerre, contre le LMD, contre la loi Fillon, contre le CPE, contre la LRU, contre les suppressions de postes dans les lycées et le Bac pro en trois ans…). Sur le terrain des luttes, le retrait du CPE a été la dernière victoire contre les attaques du gouvernement et du patronat. Ce mouvement est parti de la jeunesse et a été relayé au sein de la classe ouvrière. Aujourd’hui encore, la jeunesse joue le rôle de plaque sensible de la situation sociale et d’étincelle pour des luttes sociales d’ampleur. Ces luttes spécifiques imposent, comme en 1968, d’avoir un outil organisationnel spécifique à disposition de la jeunesse, qui soit capable d’anticiper et de répondre rapidement aux mobilisations dans la jeunesse.

Il y a un espace aujourd’hui pour construire un courant communiste et révolutionnaire au sein de la jeunesse qui s’appuie sur tous les facteurs de révolte existant aujourd’hui (les guerres, les oppressions, les inégalités sociales, etc.) et qui permette de faire passer les jeunes de la « â€…révolte à la révolution  ».

* Raphaël Greggan est enseignant, militant à la LCR en Seine-St-Denis.

1. Sauf mention contraire, les chiffres sont tirés de Antoine Artous, Didier Epsztajn et Patrick Silberstein (dir), La France des années 1968, Ed. Syllepse, 2008.

2. Ernest Mandel, Les étudiants, les intellectuels et la lutte des classes, Ed. La Brèche, 1979.

3. Pierre Bourdieu, Les héritiers, Ed. Les éditions de minuit, 1964.

4. Id.

5. Interview de Daniel Bensaïd in : Mai 68 : la controverse étudiante ?, disponible sur .

6. On date souvent le début de Mai 68 au mouvement du 22 mars à Nanterre, pour la libération de Xavier Langlade, militant de la JCR arrêté par la police et pour la mixité en Cité U…

7. Ernest Mandel, Op. Cit.

8. Robi Morder, in Antoine Artous, Didier Epsztajn et Patrick Silberstein (dir), Op Cit.

9. Robi Morder, Les comités d’action lycéens, Les cahiers du GERME, n°22-23-24, 2002.

10. Les lycéens ont la parole, ORTF - 10/03/1968, visible sur

11. Daniel Kegoat, Sous la plage, la grève, 1958-1968 : l’histoire de l’explosion ouvrière reste encore à faire.

12. Georges Marchais, éditorial de L’Humanité, 3 mai 1968.

13. La reprise du travail aux usines Wonder, tourné le 13 juin 1968, disponible sur

14. Chiffre 2006 de l’INSEE.

15. Stéphane Baud et M. Pialloux, Pour les lycéens des années 90, dans Retour sur la condition ouvrière, Ed. 10/18, 2004

16. C’est la théorie de Stéphane Baud et M. Pialloux, Op. Cit.


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