Actualités de la révolution
Attaques bourgeoises & mobilisations sociales

Une préparation aux prochaines confrontations

dimanche 30 août 2009 par Antoine Larrache

La deuxième phase de la crise a commencé : les capitalistes commencent à nous faire payer la crise. Aux licenciements et réorganisations des secteurs clés de l’économie répondent des mobilisations de masse et l’intervention de secteurs issus du cœur historique du mouvement ouvrier (énergie, automobile…). L’enjeu de ces mobilisations est la préparation d’une confrontation globale avec la classe dominante.

Depuis le deuxième trimestre 2008, 225 000 emplois ont été détruits dans l’intérim(1). Les licenciements en masse ont suivi. 1 400 chez Arcelor-Mittal, 4 000 chez Renault, 980 à la Camif, 500 chez Nexity en décembre 2008. D’après l’Insee, 187 000 emplois ont été détruits entre début janvier et fin mars 2009. Sans compter le chômage partiel.

Des secteurs clés de l’économie, l’automobile(2) et les services publics, subissent de profondes réorganisations. La privatisation de la Poste est prévue par la transformation en société anonyme dès la rentrée. Concernant la SNCF, un projet de privatisation du fret est en cours, tandis que la société est déjà découpée en différentes sociétés, dont certaines pourraient devenir des concurrentes. Le mode de gestion des universités et les hôpitaux se rapproche d’un mode de gestion privé : renforcement de la hiérarchie, développement des contrats de droit privé, concurrence entre les établissements. Certains personnels d’université ne savent déjà plus s’ils sont fonctionnaires.

L’Etat n’a jamais disparu, il modifie son mode de gestion. Il cherche à faire des économies en privatisant ou en décentralisant la gestion des personnels et des structures. Et, en même temps, il développe des mécanismes de contrôle sur les salariés dans l’organisation du travail et par le renforcement des pouvoirs de la police.

La pression sur les salariés est décuplée. Elle s’exerce financièrement (baisse du taux du livret A, bas salaires) et par une pression plus politique : par la peur du chômage, on est contraint d’accepter des conditions de travail plus difficiles (des augmentations du temps de travail avec un salaire maintenu par exemple). Cela tend à affaiblir le camp des salariés. Dans le même temps, la crédibilité du gouvernement diminue : ses mensonges lorsqu’il prévoit une fin de crise rapide, lorsqu’il annonce les plans de subventions aux banques et aux entreprises, son agressivité contre les mobilisations sociales rendent plus claire sa politique et contribuent à reconstruire la conscience de classe.

 Les leçons de grandes mobilisations

Notre camp est loin d’être assommé. Depuis plusieurs années, les mobilisations sont nombreuses. Ces deux dernières années, elles sont permanentes. Malgré les défaites de 2007-2008, 2008-2009 aura été encore plus conflictuelle. On peut retenir la mobilisation contre la réforme des lycées, qui a fait reculer la réforme d’un an. Elle a été suivie de la mobilisation pour des augmentations de salaires dans l’énergie, pendant près de deux mois, et de mobilisations contre les réorganisations du travail à la Poste et à la SNCF. La mobilisation dans les hôpitaux contre la loi Bachelot a ponctué le deuxième semestre. A cela s’ajoutent les deux grandes grèves de l’année, celle des universités et la grève générale en Guadeloupe. Enfin, petit à petit, des grèves se développent contre les licenciements, en particulier dans l’automobile (grandes usines et filiales).

Le mécontentement des salariés s’est développé par des mobilisations sectorielles, contre la situation économique, contre la politique du gouvernement. Les directions syndicales ont donc organisé des journées d’action pour capter cette colère. Celles-ci ont reçu un succès inédit depuis le mouvement contre le CPE, malgré leur caractère inefficace et leur répétition. Les directions syndicales ont été effrayées par leur succès et ont tout fait pour réduire la force de ces journées, ce qu’elles ont réussi avec les piteuses journées du 26 mai et du 13 juin.

Certains retiennent de cette année essentiellement la « radicalité », symbolisée par les coupures d’électricité, par la Ronde des Obstinés, les grèves de 59 minutes à la Gare St Lazare ou les « séquestrations » de patrons licencieurs. Mais ce n’est pas l’essentiel et surtout, ces formes de luttes sont la conséquence de caractéristiques plus fondamentales.

1. Des directions réformistes qui refusent le combat

A EDF et dans les hôpitaux, la direction de la CGT s’est vue imposer les rythmes de mobilisation par la base. A la SNCF, elle n’y a pas participé. La FSU a accompagné la réforme des concours et du recrutement des enseignants et la réforme des lycées. Contre les licenciements, les directions syndicales ont demandé au gouvernement de soutenir l’emploi, mais ce sont des militants révolutionnaires (essentiellement de Lutte Ouvrière) qui étaient à l’avant garde des luttes. La liste est longue des mobilisations dans lesquelles les directions syndicales ont freiné des quatre fers et que les organisations de la gauche réformistes n’ont soutenu que du bout des lèvres, certaines s’insurgeant contre les méthodes de lutte radicales. C’est la base qui a imposé la construction des luttes. L’absence de soutien de la part des directions réformistes a des conséquences désastreuses : les mobilisations vont moins vite, ont moins de soutien, ont du mal à se structurer et de grandes difficultés pour s’unir.

2. Des secteurs petits-bourgeois qui basculent

Une des nouveautés des mobilisations de la dernière période est, après celle des avocats de 2007-2008, la participation aux mobilisations des enseignants-chercheurs, doyens et autres directeurs d’UFR(3) d’une part et des médecins et directeurs de services d’hôpitaux d’autre part. On peut ajouter les mobilisations d’agriculteurs, notamment des producteurs de lait. Ces secteurs n’ont jamais eu de lien avec le mouvement ouvrier et font même partie de la base sociale des gouvernements bourgeois et de son soutien idéologique. Leur basculement, lors de ces mobilisations, est le fruit de la grande brutalité de la bourgeoisie en période de crise : elle remet en cause les fonctions sociales de l’Etat (par opposition aux fonctions répressives), bousculant les personnels qui y sont associés. Les expériences de lutte commune avec le mouvement ouvrier (personnels ouvriers et administratifs des universités, infirmiers et personnels administratifs des hôpitaux…) influence ces couches petites-bourgeoises. L’avenir nous dira de quel côté elles se positionneront dans les prochaines confrontations.

3. Un secteur moteur, des secteurs satellites

Les grandes périodes de mobilisation de ces dernières années ont cette même caractéristique : un secteur moteur (enseignants en 2003, étudiants en 2006, cheminots en 2008, universitaires en 2009) contribue à la mobilisation de nombreux secteurs satellites. En 2006, les étudiants ont partiellement réussi à s’unir à d’autres secteurs pour emporter la bataille contre le CPE. Les universitaires, en 2009, ont tissé des liens avec les hôpitaux. Mais ces expériences, dans lesquelles un secteur essaie d’en entrainer d’autres et avance vers une généralisation du conflit, ont une limite considérable : les secteurs massivement en lutte ont jusqu’ici peu de lien avec le cœur du mouvement ouvrier. Or, c’est celui-ci qui pourra faire basculer la situation. L’enjeu, en cette fin d’année, était de « faire passer le drapeau des mains fragiles » des universitaires aux ouvriers en grève contre les licenciements, aux électriciens et infirmiers. C’est la prise en charge de la lutte par ces secteurs, de manière politique (c’est-à-dire en ayant une stratégie d’affrontement avec le pouvoir), qui permettrait une grève générale. L’implication des révolutionnaires dans ce secteur est décisive pour les prochaines années.

4. Des expériences d’auto-organisation et une grande combativité

La passivité des directions syndicales a au moins l’avantage de laisser un espace pour l’auto-organisation. Les expériences de 2003 (enseignants), 2005 (lycéens) et 2006 (étudiants) se sont reproduites aussi chez les universitaires et partiellement chez les hospitaliers. Dans les entreprises, la lutte est parfois organisée par des comités de grève, souvent sous l’impulsion des militants de LO. L’auto-organisation est à la fois un problème pratique (organiser la grève, décider des dates et lieux de manifestation, des liens avec les autres secteurs en lutte) et un problème stratégique : elle est un embryon de pouvoir alternatif à celui de la bourgeoisie(4). Le développement de l’auto-organisation est un élément décisif des luttes de la prochaine période.

Une grande combativité s’est manifestée : coupures d’électricité et mises en « tarifs de nuit » pour les électriciens, blocages d’universités, mouvements qui durent pendant plusieurs mois (électriciens, universités, hôpitaux), résistances individuelles contre la hiérarchie dans l’enseignement primaire, salariés qui menacent de faire exploser leur usine… Cette combativité exprime un immense potentiel pour agir et pour transformer la société. Mais elle exprime aussi parfois une impuissance ou un contournement de l’action de masse. L’origine des actions dites « radicales » est à chercher dans la ténacité du gouvernement et du patronat et dans la passivité des directions syndicales. Il y a un risque à ce que ces actions conduisent à une impasse, celle de l’action individuelle, du sectarisme, de la résignation. Le rôle des révolutionnaires est de soutenir ces actions mais de tout faire pour qu’elles revêtent un caractère de masse, unitaire et une remise en cause de la société, par une réappropriation de l’outil de travail : à nous de mettre en avant l’exemple de Lip, ou d’encourager les discussions sur la manière dont les salariés pourraient eux-mêmes décider de l’organisation de la production, des objectifs de celle-ci…

5. Une entrée en mouvement de la classe ouvrière ?

La grande nouveauté de la fin de l’année est la mobilisation du centre du mouvement ouvrier en France, l’industrie automobile. Cette entrée a lieu face à une offensive considérable visant au licenciement de dizaines de milliers de salariés. Il s’agit d’un côté d’une lutte défensive pour le maintien de ces emplois, c’est-à-dire l’appartenance concrète de ces travailleurs à la classe ouvrière. Mais d’un autre côté, il est peu probable que la filière disparaisse, et les plans de licenciements les moins défavorables aux travailleurs servent de modèle pour continuer la lutte. De telles mobilisations ne se sont pas produites à cette échelle depuis des années : des mobilisations de plusieurs usines, à la suite, des grèves durables dans le secteur privé. Cela pourrait changer le rapport de forces en cas de victoires et de développement de ces luttes.

6. Lorsque les travailleurs reculent, la bourgeoisie avance

Ou, plus exactement, lorsque les directions réformistes imposent leur orientation, la bourgeoisie se reconstruit des marges de manœuvre à grande vitesse. En mars 2008, le gouvernement semblait en grande difficulté à la suite des mouvements dans l’éducation (premier degré et lycées professionnels), pour la régularisation des travailleurs sans-papiers, pour des augmentations de salaires (distribution, L’Oréal, Alcatel-Lucent, Snecma). Quelques semaines plus tard, il était capable de relancer une série d’offensives. En mars 2009, il semblait à nouveau très affaibli. Mais il a remporté les élections européennes et se tient prêt pour de nouvelles attaques à la rentrée. Que s’est-il passé ? La combativité des salariés a été encadrée par les journées d’action. Celles-ci ont un aspect positif : unifier la lutte, exercer un rapport de force, mais cette énergie est rapidement dilapidée. De plus, rapidement, les directions syndicales déplacent les journées au week-end, sous prétexte de vouloir associer des secteurs qui ne peuvent pas faire grève. Mais, au contraire, les secteurs les plus mobilisés se démobilisent et, au lieu d’être emportés par une mobilisation croissante, les secteurs en retrait ne se mobilisent pas du tout. Au fur et à mesure que les mobilisations se réduisent, le gouvernement reprend du poil de la bête.

 Une situation de recul ?

Si les luttes revêtent ces caractéristiques, c’est parce que nous entrons dans une période de crise aigue. On assimile souvent la période actuelle à une période de recul du mouvement ouvrier. Les grandes périodes de reflux au niveau mondial sont les quelques années qui suivent la défaite de la Commune de Paris, la fin des années trente et la décennie autour de la chute de l’URSS. Ce sont des périodes qui suivent une défaite considérable du mouvement ouvrier, comme en 1871, comme l’avènement du fascisme en Allemagne, en Italie et en Espagne. Les travailleurs sont alors contraints d’accepter une explosion de l’exploitation, qui permet au passage un changement de phase du capitalisme.

Nous sommes dans une situation différente : les grandes confrontations sont devant nous, pas derrière. Nous sommes entrés il y a un quinze ans dans une nouvelle période du capitalisme : celui-ci ne parvient pas à sortir de la crise (voir l’article de Xavier Guessou dans ce numéro), les contradictions du système s’exacerbent : guerres, attaques inédites contre les travailleurs, mobilisations de masse, renforcement de l’arsenal policier. Des forces s’exercent dans des sens multiples. Des mobilisations de masse se développent, mais le mouvement de balancier redonne l’initiative à la bourgeoisie. Des défaites des salariés sont enregistrées mais de nouvelles luttes émergent. L’extrême droite obtient des scores électoraux et un écho militant très importants puis, la bourgeoisie cherchant une autre issue à la crise, elle retombe, pour remonter plus tard.

Bien sûr, les capacités d’action de la classe ouvrière ne sont pas optimales, après la période de recul du mouvement ouvrier de 1980-1995. Mais il ne s’agit pas regretter les années 30 ou les années 50, l’emprise du stalinisme sur le mouvement ouvrier, la collaboration de classe (Front populaire, guerre d’Algérie…). Nous devrons plutôt nous réjouir d’aborder une période dans laquelle les travailleurs vont faire des choix, où la classe ouvrière (et la population plus largement) va tenter de se forger une conscience, un projet de société, dans l’action.

Les révolutionnaires ne sont pas encore prêts à de grandes confrontations. Malgré son implantation dans les entreprises, LO semble continuer à perdre des militants et son écho. Le NPA a une surface plus large que la LCR mais n’a pas encore stabilisé ses contours, le sentiment d’appartenance au parti, tandis que son espace sympathisant est fragile. En terme d’orientation, LO s’est investie dans les mobilisations contre les licenciements et le NPA a tenté de proposer une politique d’unification des luttes. Mais la direction de LO s’est fourvoyée dans des accords avec le PS aux dernières municipales et n’a pas mené de bataille pour l’unification des luttes pour l’interdiction des licenciements, tandis que celle le NPA est plus secoué par les débats autour de son positionnement pour les élections régionales de 2010 que par sa campagne de rentrée pour l’emploi et contre les licenciements.

 Les éléments clés pour agir

1. Dépasser les réponses réformistes dans la pratique

La bataille est engagée contre les solutions réformistes. Pour dépasser les revendications imposées par les réformistes, il nous faut expliquer en permanence les enjeux des mobilisations et des revendications à mettre en avant : retrait des réformes dans l’éducation plutôt qu’un report ou un aménagement, augmentation de salaires. Pour mettre en place des luttes réelles, qui ne soient pas symboliques mais imposent un rapport de forces, il faut dépasser les solutions institutionnelles (s’en remettre aux Comités d’entreprises, au commissions paritaires, à des négociations…). Pour déborder les directions syndicales, se défaire de leur encadrement, il faut développer les cadres d’auto-organisation en même temps que la bataille en interne des syndicats et pour l’unité d’action.

2. Forger une conscience anticapitaliste

Au-delà de ces réponses immédiates, en tant que révolutionnaires, nous avons des mots d’ordre à populariser pour apporter une réponse à la crise globale du système. Ces mots d’ordre doivent permettre de remettre en cause l’Etat capitaliste et la propriété privée des moyens de production, et pousser à l’auto-organisation et au contrôle des salariés sur la production. L’interdiction des licenciements, le contrôle sur les banques (nationalisation, regroupement, levée du secret bancaire), le contrôle des entreprises par les salariés et de l’éducation par les salariés et usagers sont des bases de mots d’ordre à avancer, à discuter.

3. Prendre des initiatives

Il est probable que l’année 2009-2010 soit une nouvelle année de luttes. D’abord parce que le gouvernement a prévu de s’attaquer aux postiers, aux cheminots, aux lycéens et, s’il le peut, aux retraites. Ensuite parce que la crise va continuer à apporter son cortège de licenciements et que le chômage et les bas salaires vont se faire encore plus ressentir. Les directions syndicales l’ont bien compris, c’est pour cela qu’elles ont prévu une journée d’action le 7 octobre : elles veulent avoir la main dès le début de l’année, pouvoir diriger la contestation. Comme toutes les journées d’action, elle comporte la contradiction suivante : si cette journée était préparée pendant un mois et demi, et était conçue comme le début d’un mouvement de grève massif et reconductible, ce serait extrêmement positif. Mais elle est conçue comme toutes les autres : comme le moyen de désarmer les secteurs combatifs et préparer la journée sans lendemain suivante. Nous n’avons pas le choix : nous devons utiliser ce type de journées comme elles devraient l’être par les directions syndicales : le 7 octobre peut être le premier point de rencontre de différents secteurs qui doivent se mobiliser pour éviter une défaite sur leur terrain.

  • A la Poste : la privatisation est en marche. Nous devons pousser à la construction de comités contre la privatisation et de soutien aux luttes locales contre les réorganisations et pour les salaires, dans l’entreprise et dans les quartiers. L’objectif est de construire un rapport de force.
  • A la SNCF : la bataille contre la privatisation du fret et contre la remise en cause des facilités de circulation commence dès maintenant par un travail d’information, en attendant d’entrer dans l’action.
  • Dans les lycées, une bataille décisive se prépare, contre la réforme prévue. C’est dès la rentrée que des comités lycéens devront se mettre en place pour le retrait de la réforme et pour des embauches massives. Une structuration nationale devra se mettre en place au plus vite. Enfin, il faudra éviter l’habituelle désynchronisation entre lycéens et professeurs.
  • La campagne du NPA pour l’emploi et contre les licenciements peut être un outil pour développer les mobilisations contre les licenciements, mais aussi pour les salaires. Dans les entreprises de l’automobile, mais peut-être aussi dans d’autres. Pour être efficace, il faudra que cette campagne soit une véritable campagne de masse, comme lors d’une élection, avec des réunions publiques, des prises de contact dans les quartiers et les entreprises.

Ces batailles sont décisives pour cette année : ce sont des secteurs stratégiques qui sont attaqués. Elles requièrent de notre part de l’investissement, du sérieux, et la capacité à lier ces batailles sectorielles avec la nécessité de la grève générale et de l’affrontement avec les capitalistes quant à l’issue de la crise économique. Dans ces mobilisations ne se décidera pas l’issue de la crise, la victoire entre notre camp et celui de la bourgeoisie. Mais elles font partie des expériences qui forgent la conscience de classe, qui permettent la construction d’une direction révolutionnaire au mouvement ouvrier et donc, à terme, qui préparent les grandes décisions dans la lutte des classes.

* Antoine Larrache est enseignant, militant à la FSU et au NPA dans le 13e arrondissement de Paris.

1. Rapport de la DARES sur l’emploi, juin 2009. On peut remarquer le rôle d’ajustement de l’emploi que joue l’intérim, et cela en évitant les mobilisations parce qu’il ne s’agit pas à proprement parler de licenciements.

2. Voir l’article de Robert Pelletier dans le numéro 3 d’Actualité(s) de la Révolution.

3. Unité de formation et de recherche : structure administrative et pédagogique des filières dans les universités.

4. A ce propos, il est intéressant de lire les explications de L. Trotski sur la guerre d’Espagne, dans lesquelles il répond à A. Nin. Ce dernier développe l’idée qu’en Espagne, les comités de lutte ne sont pas indispensables car le mouvement ouvrier et paysan est structuré par les syndicats. Cette idée, qui réduit la portée stratégique des comités de grève et de lutte, peut exister de différentes manières chez de nombreux militants.


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